Jamais une bande de loups ne traversera une rivière pour venir attaquer un humain de passage ! Chez les chasseurs, il y a plus de morts par des comparses imprudents ou par chute, bourré, de la palombière ou de l'affût (au pirsche) que par un cerf ou même un fauve, sauf blessé...
Dans des conditions de rencontres normales, ça ne tient pas debout !
Qu'il soit domestique ou sauvage, ces conditions sont, pour l'agressé, un peu de sang-froid, et pour l'agresseur, des possibilités de pouvoir faire aut'chose.
N'importe quel animal en alerte agit toujours rituellement selon trois possibilités : Reconnaître d'abord nos intentions, se défendre ou s'enfuir. Encore faut-il qu'autour, il y ait assez d'espace pour le faire (Cas de l'animal domestique attaché)..
A nous, les "roseaux pensants", d'agir en conséquence : ne pas provoquer (ne pas regarder dans les yeux), sortir de territoire (mère suitée ou en rut, zone de gardiennage ou de charognage) sans se déguiser en proie potentielle (Ne pas immédiatement tourner le dos... avant de courir !)
Si l'attaque est imminente... d'autres techniques selon les espèces : hurler sans bouger, s'accroupir, "faire le mort" (Ca, je connais bien !)
Il y a pourtant deux exceptions de taille, mais plutôt rares :
- Le vieux requin de haute mer qui ne peut plus chasser à cause des concrétions qui obturent le système branchial, et vient s'oxygéner dans les remous de la côte... Bigleux, il ne prend pas le temps de "tâter"
- L'animal enragé (encéphalite rabique) : Tous les animaux à sang chaud sont suceptibles d'attraper la rage sauf... le lapin ! Et quelques uns ne peuvent la transmettre : le cheval et autres herbivores domestiques. Ce qui n'exclut pas un comportement étrange et imprévisible.
Sur ce film suédois, l'ourse a un petit (dans l'arbre, au début). Le ranger fait face et il tient une bombe à poivre dans sa main...
- Et l'ours qui secoue ma voiture ?
- Sûrement dans un parc : Il a apprit le truc et en veut à ton casse-croûte... ou à ton chien !